DEN DER HALE (SE) >> concert
Den Der Hale est un quintet basé à Malmö, en Suède. Depuis ses débuts, en 2019, il façonne un son au croisement d’un post-rock intense, d’un krautrock tribal et d’un psychédélisme ancré dans le folk, pas si loin des vétérans de la scène psyché Suédoise, Träd, Gräs & Stenar, ou la communauté International Harvester, sort de Grateful Dead scandinave. À l’écoute de son second album Pastoral Light sorti cette année sur le très respecté label de Brighton Fat Cat Records (Sigur Rós, Set Fire To Flame, The Psychotic Monks…), on confirme le sentiment initial : Den der Hale est un très grande groupe de ce genre qu’on appellera faute de mieux Post-Psych, où le rythme, énorme, garantit le voyage, au milieu de couches de bruits, de basses lourdes et hypnotiques, et d’un paysage sonore qui défile, métaphore de notre relation au monde et à la nature – ce qui rejoint les préoccupations écologiques du groupe.
PARADOXANT (BE) >> concert
Fusion unique d’indie, d’electronica et de krautrock, Paradoxant croise des solos de saxophone, des batteries passées dans des amplis saturés, des rires et des flûtes, tout ce qui peut nourrir, en mode collage, ces chansons, en français, où s’entendent rythmiques jungle et vocoder, riffs post-punk et sonorités EBM, atmosphères gothiques et aquatiques, inspirés par Genesis P. Orridge, Tuxedomoon ou Mira Calix. Résolument original, le projet initié par l’artiste belge Antoine Meersseman (BRNS, et un temps berger dans le Vercors !) traduit une quête, une forme d’inquiétude qui pousse les membres du groupe, Romain Benard (Ropoporose, Primevère), Lou Wéry (STACE, Whoman) et Clément Marion (Ada Oda, David Numwami).à se montrer toujours plus ludiques et audacieux.
HEIMAT (FR) >> concert
Avec ses deux premiers albums, Heimat s’est imposé comme un groupe capital de la scène hexagonal. Son troisième opus, "Iti eta no", dont la pochette a été réalisée par la lauréate du grand prix d’Angoulême 2025, la dessinatrice Anouk Ricard, vient confirmer le talent d’Armelle Oberle (Badaboum, The Dreams) et d’Olivier Demeaux (Cheveu, Accident du Travail), les deux artificiers du projet : en duo, ils tracent un chemin de traviole réjouissant et souvent drôle entre new wave et trap-music, parsemant leurs rythmes de citations enlevées de musiques traditionnelles d’Asie du Sud-Est. Chantés en yaourt, mélange d’allemand et d’italien, par une Armelle charismatique, évoquant Bettina Köster et Gudrun Gut du groupe Malaria ou la grande Nico elle-même, les morceaux d’Heimat semblent avoir toujours fait partie de notre playlist favorite. Jouant du paradoxe entre musique de danse, fantaisie tribale et accents de gamelan sacré, remixé par Sonic Boom, Tolose low trax ou Zohar, invité à partager les tournées européennes de Fever Ray ou Protomartyr. Heimat a gagné son statut de groupe culte.